L'histoire chapitre 12...
Chapitre 12
Violette, Alex, Bruno et Harold se réveillèrent à côtés du serpent. Ils avaient dormi en tas devant un feu. Il y avait encore des braises et de la fumée, mais le feu avait entièrement disparu.
-Bon il nous faut à manger! déclara Alex.
-T'es drôle toi: tu veux en trouve où? demanda Violette sur un ton ironique.
-Ah ben ça c'est pas mon problème: t'es l'aînée non? répliqua Alex.
-J'ai faim! gémit Bruno.
-Moi aussi! approuva Harold.
-Taisez-vous! cria Violette.
Alex, Bruno et Harold n'en revenaient pas: s'étaient la première fois que Violette était comme ça. Elle n'avait pas l'habitude de crier mais là elle n'en pouvait plus. Elle récapitula les malheurs qui s'étaient accumulés depuis qu'ils avaient rencontré César:
1- Leurs parents étaient devenus invisibles.
2- Ils étaient en danger à cause d'un monstre dénommé Ticktak qui était en liberté dans la nature.
3- Ils étaient séparés de leurs frères et soeurs.
4- Ils étaient mission pour trouver on ne sais où la larme la plus triste au monde.
5- Ils étaient dans une jungle abandonnée et pleine de bêtes sauvages et affamés.
6- Depuis ce matin Violette avait très mal à la tête, ce qui explique pourquoi elle avait crié sur son frère et ses cousins.
-Pardon, bredouilla Violette quand sa colère fut retombée. Je ne sais pas pourquoi j'ai réagi comme ça. Pardon Alex! Pardon Bruno! Pardon Harold!
-C'est pas grave, expliqua Alex, on est tous pas bien notre peau. C'est dur de penser que le destin du monde est entre nos mains. Je ne sais même pas quel jour on est! C'est peut-être à cause de...
-J'ai faim! coupa Harold.
Violette et Alex se regardèrent et conclurent qu'ils fallaient trouver à manger. Ils dénichèrent des noix de cocos qu'ils mangèrent avec des morceaux de mangues. Ils se promirent que s'ils revenaient un jour chez eux ils en ferait pour leurs parents et le reste de la famille.
-Bon par où commencer? demanda Violette une fois le repas terminé, où est-ce qu'on peut trouver la larme la plus triste au monde?
-Marchons! affirma Bruno.
-Oui, approuva Alex. De toutes façons un chemin mène toujours quelque part...
-Allons-y! ria Harold.
Ils reprirent alors la route. S'ils n'avaient pas été si épuisés, la marche aurait été un vrai bonheur. Les paysages étaient féeriques et plus d'une personne auraient rêvé d'y être. Au bout d'un moment Alex s'apperçut que Violette était à la trène (même Harold marchait plus rapidement à un an).
-ça ne va pas? demanda-t-il à sa cousine.
Violette était recrocvillée sur elle-même et dit:
-Je... je pense que j'ai de la fièvre!
-Repose-toi alors ma petite Violette, murmura Bruno.
-Non, non! protesta Violette, il faut continuer: ça va passer!
Ils reprirent la marche mais plus lentement. Leurs pas s'enfonçaient dans la boue et plus d'une fois ils pleurèrent le temps où leur premier souci était la faim. Alex s'arrêta à son tour.
-ça va? questionna Harold.
-Non, pas vraiment, dit-il en tremblant je pense que j'ai aussi la fièvre. Mais il faut avancer!
Ils continuèrent et virent plusieurs fois des affreux reptiles et des horribles araignées. Jamais ils n'avaient autant regretté leur lit, leur table, leur douche et tout ce qui avait fait parti de leur vie d'avant. En fin de journée, il y avait d'ailleurs un magnifique couché de soleil pourpre et orange, Bruno cria, à bout d'espoir:
-Re...regardez: un village!
-Z'ai chaud! Z'ai su'ment la fièv'e, zozota Harold
-Bon vous devez vous reposer, affirma Bruno. Vous êtes tous malades!
Les enfants s'installèrent près d'une rivière mais ne trouvèrent pas le someil. La fièvre les terassaient (à l'exeption de Bruno qui ne l'avait pas). Ils se tortillaient et tournaient sur eux-même. Dans la nuit il y eu un cri:
-Qu'est-ce qu'il y a? demanda Violette, blanche comme un linge.
-Où... où est Alex? demanda Bruno.
-ALEX!