L'histoire chapitre 8...
Chapitre 8
Si je vous parle de poux, psychologiquement, vous allez vous gratter la tête. Ou encore, si vous êtes en été, à la piscine, si quelqu’un dit qu’il a soif, automatiquement vous aurez soif aussi –sauf si vous venez de boire la tasse.
Ce fut le cas pour Annie, Klaus, Sunny et Marinette quand ils pensèrent au Tictack : bien sûr, ce n’est pas parce qu’ils y pensaient à cet instant qu’il allait surgir à ce moment précis ! Mais rien que de penser à ce nom les terrifiaient et le fait que personne ne l’avait jamais vu les effrayaient plus encore : il aurait pu être n’importe quoi, gros, petit, immense, nul ne le savait.
Donc où en étais-je au dernier chapitre ? Ah oui ! Les enfants se voyaient confrontés à la triste réalité. Curieusement, la peur avait broyé leur faim, leur soif et leur fatigue.
- Bon on ne va pas y passer l’éternité, sur cette triste grève, dit soudain Klaus.
-C’est vrai, autant en finir tout de suite, approuva Annie.
Mais ni Sunny, ni Marinette ne répondirent car elles étaient profondément endormies, dans les bras d’Annie et Klaus.
Annie défie son pull et mit Marinette dans son dos, comme si son pull aurait été un porte-bébé. Klaus fit de même avec Sunny, qui n’avait pas ouvert un cil depuis.
Annie et Klaus marchèrent longtemps et, à leur soulagement, quittèrent enfin la plage de galet, et arrivèrent sur un sentier en forêt.
Malheureusement, Annie et Klaus finir par se disputer car ils s’étaient perdus et il faisait aussi noir que dans le poil d’une panthère. Ils décidèrent de s’arrêter pour la nuit car ils étaient trop fatigués et que ça n’aboutissait à rien de se disputer.
Au pied d’un chêne, âgé au moins de 200 ans, ils commencèrent un feu (heureusement qu’Annie et Klaus avaient été scout unitaire) et s’endormir devant cette chaleur. Au petit matin, ils décidèrent de trouver à manger et trouvèrent des groseilles, des fraises, des myrtilles et un pommier –bien qu’en été elles furent vertes et acides.
Enfin rassasiés, ils continuèrent la route. Ils étaient dans des montagnes rocheuses et très apique. Marinette et Sunny –bien qu’elles n’étaient pas fatiguées- étaient dans le dos de Klaus et Annie pour ne pas les ralentir, dans l’espèce de porte-bébé improvisé d’un pull.
-Je la voit! cria soudain Sunny, qui n'avait pas cessé de scruté le paysage à la recherche de la fleur.
-Quoi donc? demanda Klaus.
-Mais la fleur, voyons! répliqua Sunny.
En effet, très haut, au sommet de la montagne rocheuse, il y avait la fleur d'or.
-Mais on ne va pas pouvoir l'atteindre, remarqua Annie.
-'y vais, dit soudain Marinette en sautant du porte-bébé.
-Mais Marinette! hurla Annie. Tu n'es qu'un bébé!
Marinette était trop loin pour l'entendre et Sunny répliqua:
-Tu pense que Césarine nous à entraînés pour éplucher des patates?
C'était vrai car les petits étaient devenus très habiles. Ainsi, sous le regard inquiet d'Annie et Klaus, Marinette escalada le sommet et soudain on entendit un cri de victoire:
-'e l'ai!
Et un éclat étincellant brilla dans la petite main de Marinette. Sunny s'agita tant que le noeud du pull se détacha et Sunny tomba! Elle n'eut que le temps de se rattraper à la main de Klaus, mais il fallait agir et vite!
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