L'histoire chapitre 9...
Chapitre 9
-A l'aide! cria Klaus, en tenant la main de sa petite soeur, sur le point de s'écarser sur les rochers de la montagnes.
Annie se précipita et prit le pied de son cousin. Mais cela ne suffit pas car il fallait hisser Sunny hors des branches qui la retenaient à demi. Toutes les forces étaient importantes, même les maigres de Marinette. Elle se sentie toute fière d'être utile, car il est vrai que depuis le début de l'aventure, elle n'avait pas servi à grand chose. Elle se précipita et tous les trois réussir à hisser Sunny des branchages. Mais par malheur Marinette s'apperçu peu après son acte héroïque qu'elle avait perdu la fleur d'or. Elle regarda en bas et n'eut que le temps de voir un éclat doré disparaître dans les bois.
-Non! hurla Marinette. La fleur!
-Qu'est-ce qu'il y a Marinette? demanda Annie, qui n'était pas au bout de ses peines.
Klaus semblait se doûté et Sunny était trop tromatisée pour essayer de comprendre. Marinette pointa les bois, Annie regarda les mains vides de sa petite soeur et dût se tourner vers la vérité. Pourtant elle voulait s'en assûrer et demanda, plus par réflexe que par ignorance, car s'était une fille sensée:
-Que veux-tu dire Marinette?
-La fleur! pleura Marinette. Elle est...
Klaus compléta, la gorge nouée:
-Tombée!
Sunny, qui s'était cramponée au cou de son grand frère depuis qu'ils l'avait sauvé, n'avait pas bougé. Pourtant à l'écoute de ce son, elle risqu'a sa tête et Klaus sentit Sunny vibrée et des larmes de détresse parcoururent les joues des enfants.
-Je suppose que nous devons la chercher? dit Annie.
Elle se leva et les autres l'imitèrent en un mouvement. Ils marchèrent longtemps au soleil, il faisait très chaud, et ils avaient tous très soif. Personne ne se pleignait pourtant. Ils traversèrent des broussailles épaisses et des pentes de cailloux rapeux et plus d'une fois les enfants s'écorchèrent. En silence, ils marchaient, comme s'ils étaient des robots tristes et mornes.
-Le pire c'est qu'on ne sait pas dans quel bois elle est, cette fichue fleur!
Personne ne répondit car personne n'avait assez de salive pour parler. Enfin ils arrivèrent dans une forêt. Annie, Klaus, Sunny et Marinette jubillèrent intérieurement car il y faisait bon et frais. La soif leur était alors moins insupportable. Même qu'à un moment Sunny entendis le bruit sourd d'une source. Elle ne rêvait pas: à quelques buissons on voyait une source qui s'écrsait en petite cascade d'argent.
Sans plus mot dire, les enfants s'y jettèrent, habillés, burent, batifollèrent, rièrent et reparlèrent, la gorge humide et requinquée.
Le soleil se couchait quand Klaus décida qu'il était temps de partir. Le temps qu'ils se sèchent un peu, il faisait déjà nuit et froid.
-J'ai peur, murmura Sunny, à bout de souffle.
-Il fait trop sombre pour poursuivre, fit Annie. Je propose que nous nous reposions un peu la journée nous a bien épuisé. Il faut trouvé un endroit pour faire un feu de sorte à faire sécher nos habits et nous réchauffer et...
Marinette l'interrompit en criant:
-Là! Regardez!
En effet, il y avait un éclat d'or quelque part. Mais personne ne savait où. Il fallait suivre l'éclat. Et Sunny découvrit au creux d'une petite souche la fleur d'or!
Marinette, qui était honnêtement honteuse de l'avoir perdue regagna son radieux sourire. Les quatre enfants ne savaient pas comment ils rentreraient ni quand ils remangeraient, mais ils s'en moquaient ils étaient trop heureux pour penser à la suite.
Ils s'endormirent en tas, sur de la mousse, la fleur d'or bien gardée et juste, tout juste avant de dormir Klaus s'écria:
-Je sais se que César ne nous avait pas appris.
-Quoi? demandèrent les trois filles.
-L'entraide!
Sur ses mots, ils se sentirent aspirés et ils surent que leur mission était terminée, qu'ils allaient retourner dans le trou de l'oubli...